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14/09/2012

Les "déconnectés volontaires" et les "déconnectés 2.0"

junkie1.jpgEst-ce une nouvelle tendance comme le titre Le Figaro ? Ou l'amorce d'une prise de conscience d'un grand nombre de personnes ? Toujours est-il que l'étude publiée ce mois par Havas Media sur les 20% de la population française (9,5 millions de personnes) qui ne sont pas connectés aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (les TIC) requiert l'attention. Certes, ces nouvelles technologies sont récentes, moins de 20 ans, et la difficulté de la mise en réseau de certains territoires peut expliquer une part des "non-connectés". D'autre part, on note un pourcentage important des plus de 70 ans (75%). Mais, et c'est là l'intéressant, pour la majeure partie des "déconnectés" (expression négative, il faut le dire), il s'agit d'un choix et d'une démarche de vie. " 74,8% se déconnectent car ils "se retrouvent trop sollicités, reçoivent trop de messages, de pub", 59,3% car ils "souhaitent se ménager un peu de tranquillité pour eux-mêmes", 52,5% car "cela coupe de la vraie vie, des relations avec la famille, les amis"." Cela passe pour certains par une gestion rigoureuse et vigilante de l'usage de l'Internet, par exemple une heure par semaine. Certains, nommés "déconnectés 2.0", sont d'anciens gros utilisateurs de l'Internet (les "geeks") qui en sont sortis volontairement car " lassés par le virtuel, ils reviennent vers la vie pour profiter de leur famille ou de leurs amis".  Ils seraient 1,7 million.

Jusqu'alors, de l'Internet (pour ne pas parler des autres technologies comme leinternet_addiction_250.jpg téléphone portable), on connaissait surtout les problèmes d'addiction susceptibles d'entrainer une désocialisation, mais aussi un lourd conformisme poussant à l'utilisation irréfléchie des outils informatiques censés résoudre quantité de maux. Actuellement, donc, il semblerait qu'émerge dans le corps social une réflexion sur ces outils, laquelle se traduit concrètement. Elle conduit pour ceux qui y sont engagés à reprendre en main leur vie. C'est une bonne nouvelle. 


En complément: l'instructif rapport 2011 du CREDOC sur la diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française (format pdf, 244 pages, synthèse des pages 9 à 22). Rapport effectué pour le compte du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Source des photographies: Ta  santé en un clic

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